Secret,
l'intime nous échappe

En photographie, en littérature, dans les réseaux sociaux  
c'est devenu une mode d"exposer sa vie, son quotidien, 
ses amours. 

Heureusement
dans nos vies, un espace étroit, minuscule subsiste encore 
tant que nous aimons 
tant que l'amour nous protège et nous permet de percevoir ce qui fait l'essence de chacun
 et de chaque chose.

C'est un accord tacite, silencieux et intime qui repose  sur la confiance, qui nous autorise alors à "saisir" 
le secret d'une personne aimée, d'un enfant,
 la beauté d'un objet,
 la magie d'un paysage,
 le mystère d'une chambre, d'un lieu ...

C'est la façon de regarder qui change tout
nos sentiments sont multiples et nous sommes imparfaits
mais  nous déposons les armes quelquefois et nous percevons alors avec clarté
ce qui est.

Ce sont ces instants que j'essaye de saisir
ces instants "plus que parfaits"
où nous sommes.

Le ciné club créé par mon père fut ma première école de photographie, les chefs opérateurs mes premiers professeurs. Armée de mon Kodak Instamatic, je commence à faire des images.

Mon compagnon, passionné de macro-photo me prête
son agrandisseur : je gâche une montagne de papier et découvre avec ravissement la magie de l'image qui apparait dans le noir, je ne m'en lasserai  jamais.


Les quelques années pendant lesquelles j'ai travaillé  à l'Institut du Monde Arabe m'ont permis de découvrir des sensibilités et cultures différentes. Le directeur du service photo m'offre l'opportunité de travailler comme photographe. Ce sera l'apprentissage du tirage pour des chercheurs du CNRS qui travaillent en Syrie sur le site de fouilles d'Enkomi.

Je commence à exposer et parallèlement j'obtiens une accréditation pour les  séances de presse des générales du Théatre du Châtelet ce qui me permet de suivre l'actualité artistique parisienne pendant une dizaine d'années.

Inscrite à Paris VIII pour suivre une maitrise d'Arts Plastiques, j'apprends l'histoire et la théorie de la photographie et rencontre nombre de professeurs, intervenants et personnalités, qui par leur diversité me permettent d'aborder la photographie ; j'y découvre des  courants esthétiques enseignés par des photographes comme : John Batho et sa vision de la couleur,
Patrick Séméniako, photographe plasticien,
Jean Claude Moineau, théoricien de la photographie et disciple de Deleuze, André Rouillé, historien et théoricien de la photographie, Michel Zoladz, Philippe Salaun, tireur artisan argentique et photographe humaniste, etc.

Je continue à exposer, je réponds à des commandes, suivent mes premières parutions.
Un passage à l' Ecole du Louvre me permet de compléter ma connaissance de l'histoire de l'Art et de la  photographie ; j'ai la chance de suivre les cours de Quentin Bajac, historien d'art en photographie.

En 2014, je choisis de m'installer au pays Basque. J'expose régulièrement dans différents lieux de la région et travaille actuellement sur plusieurs projets photographiques.
Je continue à travailler sur Paris. Une de mes dernières collaborations a été celle de photographe pour le Salon DDessin  pour Eve de Medeiros, fondatrice et organisatrice du Salon parisien.



Merci à EUDOXIE, pour ce dessin, petite fée illustratrice, qui croque chaque personne sur son Ipad avec justesse et magie justement !
Ce dessin a été fait pour, pendant et à l'occasion du Salon DDessin.